Alpine A108...

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 La genèse

L'Alpine A108, descendante de l'A106, est apparue en 1958 au salon de Paris, tout d'abord sous forme de cabriolet. N'étant pas spécialistes des Alpines nous aimerions savoir pourquoi 108 et non 109 (numéro du projet de la Dauphine), l'A106 basé sur la 4CV (projet 106) et l'A110 sur la R8 (projet 110). Si quelqu'un a la solution écrivez nous !

Mais revenons à notre Alpine A108 ou plutôt nos Alpine A108 car il y eut plusieurs modèles que nous détaillons ci dessous. Néanmoins il faut savoir que certaines A108 ont été montés avec des caisses de A106 et moteur de Dauphine (donc avec la plateforme de 4CV. La carrosserie est en résine polyester collée. 200 à 300 exemplaires seront produits.

Dès 1961 le châssis poutre remplacera la plateforme de 4cv. Plus léger et plus rigide, il permet aussi une facilité de montage accrue.

 Le cabriolet ou le coach (1958 - 1965)

3 versions de l'A108 sont proposées au catalogue 1959. Le coach ou le cabriolet à moteur de Dauphine 845cm3 et 31ch (1 150 000F pour le coach et 1 250 000F pour le cabriolet). La deuxième version est pourvue du moteur de la Dauphine gordini, c'est l'A108 "spéciale" (prix de vente 1 190 000F pour le coach et 1 290 000F pour le cabriolet). Enfin dernière version l'A108 "904" pourvue d'un moteur de Dauphine réalésé en 904cm3 (réalisé par Mignotet), 50ch, 150km/h.

La plateforme de la 4CV est modifiée à l'arrière pour recevoir la traverse de suspension de la Dauphine.

Pour le millésime 1960, apparaît un nouveau modèle le coupé sport (voir ci dessous). Pour le coach ou le cabriolet rien ne change, hormis l'apparition d'une nouvelle motorisation , le 998cm3 qui est en fait le moteur de la Dauphine Gordini réalésé, développant 70ch Il est équipé de série d'une boite 5 vitesses à crabots. Il faut alors débourser 1 700 000F pour le coach et 1 900 000F pour le cabriolet. En option est disponible une boite 4 vitesses (69 000F), une boite 5 vitesses "claude" (145 000F), un couple conique 7x29 (22 500F), la suspension arrière "mille miles" à 4 amortisseurs (39 000F), une direction directe (19 500F) et sur commande une couleur de carrosserie de votre choix (45 000F).

Le millésime 1961 marque une évolution puisque le châssis plateforme de la 4CV est abandonné au profit d'un châssis poutre maison. Le châssis est toujours noyés dans la carrosserie et l'ensemble fabriqué à Dieppe. C'est aussi un changement de la face avant pour le cabriolet, la face avant étant plus affinée, les phares passant sous une bulle de plexiglas.

Pas de changements pour le millésime 1962.

Pour 1963, les motorisations Dauphine, Dauphine Gordini sont abandonnées.

Pour 1964, on retrouve de série la direction directe , la suspension mille miles, un radiateur avant et une boite 4 de série. Sur demande le 998cm3 peut recevoir une culasse hémisphérique à 1 ou 2 carburateurs.

1965 marque l'arrivée de freins à disques de la R8. Ce sera le dernier millésime à motorisation initiale ou dérivée du moteur de la Dauphine.

 

 

 Le coupé sport (1960 - 1964)

Ce modèle apparu avec le millésime 1960 est en fait le cabriolet sur lequel a été greffé un toit rigide. La partie arrière derrière les sièges est un peu plus grande que sur le cabriolet (suppression du compartiment de la capote) .Les motorisations disponibles sont le moteur Dauphine "ventoux" (prix de vente 1 297 000F), le Dauphine Gordini de 40ch (prix de vente 1 350 000F), le moteur réalésé à 904cm3 (prix de vente 1 530 000F) et enfin le moteur Dauphine Gordini réalésé à 998cm3 développant 70ch pour 170km/h (prix de vente 1 900 000F avec une boite 5 à crabots).

Pour le millésime 1961 le coupé sport suit l'évolution du cabriolet, châssis poutre (mais carrosserie boulonnée au châssis), avant affiné avec phares sous bulle de plexiglas.

 L'A108 2+2 (1961 - 1962)

Ce modèle possède un moteur 904cm3 de 55ch. Si la face avant n'est pas sans rappeler la future A110, l'arrière est complètement différent C'est le début du fameux châssis poutre (rallongé de 7cm) avec à chaque extrémité un berceau recevant d'un côté le moteur et de l'autre le train avant. Ce modèle était proposé par les carrossiers Chappe et Gessalin lorsque leur société perdit la fabrication des A108 Tour de France. L'arrière ne plaisant pas à Jean Rédelé, il le modifiera, ce qui aboutira à la GT4. Son poids plume de 585kg lui permettait des performances intéressantes. Moins de 100 exemplaires auraient été produits.

 

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